FTHphoto

La photographie a toujours été ma passion… Ce site n’a d’autre ambition que d’essayer de vous la faire partager, en vous présentant une série de photos réalisées depuis 1971.
Le déclic, pour moi, a été la déception de voir des photos de rapaces en Alsace, prises alors avec un instamatic. La qualité technique laissait franchement à désirer. Ainsi, lors d’un séjour en Allemagne, en 1970, ai-je décidé de m’acheter un réflex, malgré un budget disponible limité, un praktica super TL. Je ne le savais pas à l’époque, mais c’était le début de ce qui s’apparente maintenant à ce que les anglosaxons appellent le « GAS » pour « Gear Aquisition Syndrom ». Après le Praktica est venu le temps d’Asahi Pentax spotmatic, puis du Canon A1, pour rester dans la période des photos argentiques.
Les photos en noir et blanc (1971-1982) sont des exemples de clichés réalisés lors de mes études.
Ensuite, mon métier de chercheur vétérinaire en pathologies exotiques m’a permis de voyager un peu partout dans le monde et de fixer sur la pellicule, puis sur les capteurs numériques, des portraits de personnes rencontrées. J’espère que les photos rendent bien compte de l’ambiance du moment et surtout de la chaleur humaine lors de ces rencontres. Un chapitre est consacré à l’Algérie où j’ai passé un an et demi lors de mon service militaire réalisé en coopération (1982-1983) et où j’ai appris la notion d’hospitalité. Un autre chapitre est consacré à l’Ethiopie (1984-1991) et aux « reines de Saba ». Le but de ces photos, une toute petite partie de celles réalisées, est de montrer que la misère n'étouffe pas la joie de vivre, en tout cas dans des zones où ne sévissait pas la famine (celle de 1984). Cette série est un hommage à la diversité ethnique éthiopienne et un souhait que la paix prévale, malgré cette diversité.
Les autres chapitres concernent des photos plus récentes. Maintenant que je suis à la retraite, et les enfants volant de leurs propres ailes, je peux me consacrer quasiment entièrement à la photographie et réaliser mes rêves de jeunesse.
Ce rêve consiste d’abord à revenir aux photos argentiques et en particulier aux photos faites à la chambre grand format « 8X10 » pour essayer, modestement, de se couler dans la trace de grands prédécesseurs comme Ansel Adams ou bien Yousouf Karsh. Quel plaisir, un peu masochiste, de travailler avec une Calumet C1 !
L’avènement du numérique a permis de grandes avancées techniques pour ce qui est de la macrophotographie et surtout de l’extrême macro, c’est-à-dire pour les grossissements de plus de X2 (par rapport à la taille des capteurs). Il est alors possible d’observer des détails non visibles à l’œil nu et de découvrir un monde extraordinaire. C’est un peu un « parti pris du détail des choses » pour paraphraser Francis Ponge.
Le projet « Projacorps » (pour projection sur corps) a été inspiré également par le travail de grands photographes, comme Fernand Fonsagrives, puis par l’observation de photos réalisées par des collègues comme Etienne Pixel. L’illumination des modèles par des images masque la nudité et donne une ambiance un peu féérique.
Pour finir, un autre rêve d’adolescent, la photo de nu. Difficile de faire original dans le domaine tellement de grands photographes s’y sont adonné ! Mais on ne peut pas résister à la tentation. Ma gratitude va aux modèles qui ont bien voulu poser pour moi. Voici les liens sur Insta de celles qui ne veulent pas rester anonymes.